▲MA XUEJING/CHINE QUOTIDIEN

Les experts du marché constatent rapidement qu'au cours des dernières années, les tensions géopolitiques ont non seulement ébranlé de nombreux investisseurs, mais aussi leur influence. confiance, mais jette une ombre longue sur les marchés mondiaux.

Alors que 2023 touche à sa fin, une volatilité accrue caractérise les marchés boursiers, les marchés des changes et les prix du pétrole, entre autres. Par conséquent, les investisseurs sont devenus de plus en plus réticents à prendre des risques. Cela a poussé les prix du lingot à des niveaux records à maintes reprises, ont-ils déclaré.

Le monde est peut-être encore en train de se remettre des impacts du COVID-19, mais les experts du secteur hésitent à promettre des perspectives roses dans un avenir proche. De manière quelque peu décourageante pour les investisseurs, certains experts ont même déclaré sans ambages qu’il n’y aurait peut-être pas de lumière au bout du tunnel des incertitudes politiques à court terme. Au contraire, la politique pourrait bien affecter les marchés des matières premières en 2024, estiment-ils.

Par exemple, les experts d’UBS Global Wealth Management ont déclaré que la politique influencera considérablement les investissements en 2024. D’une part, l’année à venir verra une élection présidentielle américaine que beaucoup s’attendent à être bruyante et volatile. D’autre part, des conflits géopolitiques prolongés, voire des guerres pures, semblent possibles.

Les prix à terme de l'or ont bondi de 5 pour cent une semaine après l'éclatement du conflit Hamas-Israël le 7 octobre. Alors que certains pensaient qu'une telle hausse provoquée par l'anxiété du marché pourrait être de courte durée, les prix au comptant et à terme de l'or ont dépassé 2 150 dollars l'once en décembre. 11 pour atteindre de nouveaux sommets.

Fin octobre, des experts de la Banque mondiale ont averti dans un rapport que le conflit au Moyen-Orient avait accru les risques géopolitiques pour les marchés des matières premières, compte tenu des incertitudes existantes dans l'environnement mondial.

Mais tout n’est pas sombre. Dans l’ensemble, la réaction du marché semble pour l’instant relativement modérée. Par exemple, sur les marchés pétroliers, les conditions au moment où le dernier conflit a éclaté étaient sensiblement différentes des chocs d’offre observés dans le passé, ont déclaré les experts de la BM.

Mais si le conflit s’intensifie au Moyen-Orient, cœur de la production pétrolière mondiale, d’importantes perturbations de l’approvisionnement en pétrole sont probables, si l’on en croit les tendances historiques. Une escalade majeure pourrait provoquer une première hausse des prix du pétrole, avec des répercussions perturbatrices sur les autres marchés de matières premières, ont-ils déclaré.

Les experts de l'Asset and Wealth Management Investment Strategy Group de Goldman Sachs, une banque d'investissement, ont estimé que le prix du baril de pétrole devrait s'échanger entre 70 et 100 dollars pendant la majeure partie de 2024. Mais ils ont également déclaré que la fourchette de prix n'exclut pas potentiel"pointu"les prix augmentent ou diminuent, les risques géopolitiques accrus étant un déclencheur majeur.

Le seul côté positif, voire pas du tout, est que des fluctuations de prix aussi drastiques peuvent être"transitoire", ils ont dit.

De telles perturbations potentielles de l’approvisionnement en pétrole pourraient résulter de facteurs tels que les tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

Outre les risques géopolitiques, la probabilité d'une récession économique à l'échelle mondiale, en particulier aux États-Unis, et l'emprise de la Réserve fédérale américaine sur la politique monétaire américaine ne doivent pas être négligées en ce qui concerne les marchés des matières premières. performances en 2024, selon les experts.

Les produits agricoles semblent vulnérables. Dans un rapport annuel, Rabobank, la banque néerlandaise spécialisée dans les services bancaires complets destinés aux secteurs alimentaire et agricole, a déclaré que la demande de produits agricoles resterait faible en 2024 en raison de problèmes économiques, notamment une inflation élevée et des taux d'intérêt élevés, et qu'elle serait encore plus limitée. par le lent développement de l’économie mondiale.

Après trois années de croissance record, de tensions géopolitiques, de conditions météorologiques défavorables et de coûts plus élevés de l'énergie et des ressources naturelles, les prix alimentaires mondiaux diminueront en 2024, en particulier ceux des produits de base comme le sucre, le café, le maïs et le soja, réduisant ainsi les dépenses de consommation, a prédit Rabobank.

Pendant ce temps, les risques de récession aux États-Unis augmentent, a déclaré Goldman Sachs, citant un ratio de 30 à 40 pour cent au cours des 12 prochains mois. Cela entraînera un ralentissement de la croissance de la demande pétrolière à l'échelle mondiale, compte tenu du resserrement des conditions financières à l'échelle mondiale, ont indiqué les experts de GS.

Toute récession américaine entraînerait une performance inégale des métaux non ferreux en 2024, en particulier au premier semestre, a déclaré Li Suheng, chercheur principal chez CITIC Futures.

Mais à mesure que la Fed devrait atténuer son resserrement monétaire agressif au second semestre 2024, les politiques monétaires américaine et chinoise pourraient progressivement suivre la même direction. Par conséquent, des opportunités peuvent encore se cacher parmi les divers défis pour les métaux non ferreux, l'étain, le zinc et l'aluminium devant être les trois plus performants, a-t-elle déclaré.

Les analystes de Guangzhou Finance Holdings Futures Co Ltd ont déclaré que le resserrement de la Fed entraînerait une hausse des coûts de financement en dollars américains, supprimant ainsi la demande sociale globale et déclenchant des sorties de capitaux d'autres pays. L’économie mondiale sera affectée et la demande de matières premières, étroitement liée à la production, diminuera.

,

,

,

,

Gold is a must-have for any investment portfolio next year, analysts said. Michele Barlow, head of investment strategy and research for asset manager State Street Global Advisors in Asia Pacific, said gold can help diversify investments. The past two years show gold outperformed bonds, fixed-income products and stocks, all of which took roller-coaster rides. Gold, therefore, can hedge against any conflict-related volatility, she said.

Ming Ming, chief economist of CITIC Securities, said: "Since the last rate hike in July 2023, the Fed has been constantly playing with the market by releasing hawkish signals, trying to correct the expectation of a premature start of interest rate cuts. The Fed's effective guidance on market expectations began to fail after the 10-year Treasury rate broke through 5 percent at the end of October and turned downward. Therefore, gold prices continued to usher in the positive impact of rising interest rate cut expectations."

Goldman Sachs is upbeat about the investment opportunities for commodities in the next 12 months although the overall risk appetite has been shrinking. GS experts said investors should "go long on commodities in 2024". Higher spot prices and commodities being a hedge against feared geopolitical supply disruptions justify bullish sentiment on commodities next year.

The Goldman Sachs Commodity Index is estimated to report a 21 percent 12-month total return, with the energy sector likely to surge by 31 percent in 2024, while industrial metals will rise by 17 percent, they said.

As for oil, volatility may be the keyword in 2024, said UBS experts, estimating oil prices may oscillate between $90 and $100 per barrel in the following 12 months. So, investors, they said, can trade in this range, which is relatively safe to seek continued extra profits.

Reporter: Shi Jing